Football, Euro : Le piège du match d'ouverture pour le pays hôte
Jouer une compétition internationale est toujours spécial pour un pays. Être l’hôte d’un grand rendez-vous de football est encore plus beau. Une expérience marquante que vont vivre … onze pays dans le cadre de l’Euro 2020. Une édition unique, rentrée dans les livres de l’histoire du ballon rond avant même son coup d’envoi en raison du report d’un an causé par la pandémie de coronavirus. Bien qu’ils soient onze à coorganiser la compétition du 11 juin au 11 juillet, un seul chanceux a le privilège d’être acteur du match d’ouverture. C’est l’Italie, chez elle, au Stadio Olimpico de Rome, qui lancera cette 16ème édition face à la Turquie. Spécial pour être le premier de la compétition, ce match est très souvent une épreuve difficile pour le pays hôte, rattrapé quelque peu par la pression de jouer sur ses terres.
La pression de jouer à domicile
Depuis 1984, le pays organisateur de l’Euro n’a remporté son match d’ouverture qu’à trois reprises en neuf tentatives. Et deux de ces trois performances ont été réalisées par la France ! Le match d’ouverture de l’édition 2016 au Stade de France entre les Bleus et la Roumanie est représentatif des difficultés de l’équipe locale à dicter sa loi dans ce rendez-vous suivi dans le monde entier. Pourtant dans son jardin contre une équipe roumaine largement à sa portée, l’équipe de Didier Deschamps, paralysée par l’enjeu, s’en était remise à un bijou de Dimitri Payet venu délivrer tout un pays. « Un match d'ouverture ressemble un peu à jouer une finale. On a payé le contexte », avait rapporté le sélectionneur tricolore à l’issue de cette victoire 2-1. L’Italie, favorite sur le papier contre Burak Yilmaz et sa bande, est avertie.
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